1937 : L'EVACUATION DES ENFANTS
DE LA GUERRE CIVILE JUSQU'A ROUEN
L'appel des autorités espagnoles
« Ne laissez pas votre famille supporter le drame de la guerre. Evacuer Madrid, c’est contribuer à la victoire finale ». Junte déléguée pour la défense de Madrid. Lithographie datant de fin 1936-début 1937.
L’intensité de la guerre civile pousse les autorités espagnoles à vouloir éloigner les civils les plus exposés en les déplaçant vers les régions méditerranéennes. Elles font également appel à la solidarité internationale, sollicitant un accueil temporaire pour des milliers d’enfants. Si Madrid est la cible des autorités, affolées par l’afflux massif de réfugiés dans la capitale, nombre d’enfants quittent la côte basque en 1937, bientôt envahie par les nationalistes. |
La mobilisation des organisations françaises.
En-tête d’un courrier du CAEE national. Archives de la CGT.
Sous la coordination de la CGT et de la Ligue des Droits de l’Homme, plusieurs organisations françaises collaborent en novembre 1936 à la création d’un Comité d’Accueil des Enfants d’Espagne (CAEE), chargé d’encadrer les jeunes réfugiés au sein des 150 « colonies » françaises créées pour l’occasion ou de les placer chez des particuliers. A Rouen, le comité s’installe à la Bourse du Travail.
Sous la coordination de la CGT et de la Ligue des Droits de l’Homme, plusieurs organisations françaises collaborent en novembre 1936 à la création d’un Comité d’Accueil des Enfants d’Espagne (CAEE), chargé d’encadrer les jeunes réfugiés au sein des 150 « colonies » françaises créées pour l’occasion ou de les placer chez des particuliers. A Rouen, le comité s’installe à la Bourse du Travail.
Le transit via Port-Vendres
Carte postale du centre de « la Mauresque », situé à Port-Vendres, au début des années 1930.
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Au total, près de 10 000 enfants sont accueillis en France avant le grand exode de 1939. En grande partie pris en charge par les CAEE, ils intègrent à leur arrivée des centres de transit, dont celui de Port-Vendres.
Les enfants destinés au CAEE de Rouen passent près de 4 mois dans le centre de « la Mauresque », à quelques kilomètres de la frontière. Les jeunes y reçoivent des soins censés pallier les carences accumulées pendant les six premiers mois de guerre. |
L’arrivée en gare de Rouen.
Un collégien décrit et commente, en espagnol, les deux photographies de l’exposition.
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