MARÍA VÁZQUEZ,
L'ICÔNE ESPAGNOLE DE LA LIBÉRATION
¡Ay, María!
PAULINO. [...]. ¿Por qué lo hiciste, Carmela? ¿Por qué tuviste que hacerlo, di? ¿Qué más te daba a ti la bandera, ni la canción, ni la función entera, ni los unos, ni los otros, ni esta maldita guerra? ¿No podías haber acabado el número final y santas pascuas? ¿Quién te mandaba a ti ponerte brava, ni sacar las agallas, ni plantarles cara…? Des icônes pour une guerre, une défaite, une victoire. La Carmela téméraire et sacrifiée de José Sanchis Sinisterra, la Marianne espagnole au sein nu et au poing levé dans le tableau d'Horacio Ferrer, et tant d'autres avant, après, et encore. Aviones negros, accroché aux murs du pavillon de la République espagnole à l'Exposition Internationale des Arts et Techniques dans la vie moderne de Paris en 1937, côtoyait le beaucoup plus célèbre Guernica de Picasso dont l'impact tellement fort sur nos retines a façonné notre vision des horreurs de la guerre moderne. |
Horacio Ferrer, Aviones negros, 1937 Musée Reina Sofía - Madrid Horacio Ferrer, vrai reporter de guerre, qui, avec son crayon lumineux, avait dessiné l'étonnante beauté des hommes creusant les tranchées à la lueur des étoiles, nous dévoile ici la face la moins héroïque de la guerre. De ruines, de poussière et de fumée, de peur, de prières, et de rage sous les bombes est aussi faite l'épique de la guerre. María-Marianne, au balcon de l'Hôtel de ville de Rouen, avec son collier de balles et sa fière allure, prend la revanche. |